Aujourd’hui nouvelles visites de temples à Kathmandu pour s’occuper un peu en attendant la Chine ! Pour commencer, le sanctuaire hindou de Pashupatinath dédié à Shiva, présenté dans le guide comme « le plus sacré du Népal », mais dont on aurait pu franchement se passer : c’est hyper cher pour le pays, aucun panneau en anglais, la plupart des rues et des temples nous sont barrés car réservés aux hindous uniquement donc on passe à côté de pas mal de choses, la rivière est quasi asséchée et du coup les ghâts, où brûlent quelques feux de crémation, ressemblent à des décharges publiques remplies de sacs plastiques et autres déchets de toutes sortes dans lesquelles quelques hindous osent faire des ablutions (avec leurs potes qui crachent dans l’eau juste à côté bien sûr…). Après avoir vu Varanasi c’était quand même bien décevant. Autour on a pu voir quand même de nombreux beaux petits temples (qui paraissent laissés à l’abandon).
Carole me lâche un peu gavée par les temples J et je décide de pousser plus loin jusque Boudhanath, site bouddhiste cette fois, très différent, où la netteté du lieu de culte et des bâtiments tranche vraiment avec le site hindou, même si l’on trouve vraiment trop de restos à touristes sur la place ! Le site se concentre autour d’un stûpa, le plus grand du Népal. Les moines tournent autour en touchant les moulins à prières, et tout autour de la place on trouve plusieurs monastères.
Les jours suivants nous serons tous les 2 malades (tourista…) pendant plus d’une semaine (jusqu’en Chine), et aurons l’occasion de visiter le médecin de l’ambassade de France (bon plan, c’est remboursé par la sécu à notre retour, et en plus il est super sympa !). On gardera vraiment un très bon souvenir du Népal, les treks sont magnifiques et les montagnes juste mythiques (8 des 10 pics les plus hauts du monde se trouvent au Népal, dont bien sûr l’Everest). Par contre on ne recommande vraiment pas de rester à Kathmandu, mis à part quelques sites autour de la ville, la capitale n’a pas d’intérêt et est assez difficile à vivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire