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mercredi 27 avril 2011

Singapour, ville ultra tropicale


On arrive sur l’île de Singapour pour un stop de 2 jours. On se rend compte seulement 45 minutes après notre arrivée (enchainement aéroport, navette, métro et le tout climatisés) du climat légendaire de cette ville : il fait chaud (plus de 30°) et surtout incroyablement humide (plus de 90%), on transpire avec nos sacs sans même bouger, et on aura l’impression d’avoir pris une douche avant de trouver un taxi…

On récupère notre super appart avec piscine et on décide de sortir (ouai on est des dingues !). Grosse claque en ouvrant la porte, le climat est vraiment étouffant, on est trempé en 5 min, c’est tellement humide qu’on a l’impression que des gouttelettes d’eau flottent dans l’air, c’est quoi ce pays de fous, comment les gens font pour vivre ici ?! On trouve la réponse 5 minutes plus tard, on tombe immédiatement sur des magasins, restos ou transports climatisés (bus, métro et taxi), tout est climatisé…TOUT. On se dit qu’ils ne doivent jamais mettre le nez dehors !

Pour notre première soirée on décide se rendre au Raffles Hotel, une institution à Singapour. C’est un édifice gigantesque de style colonial et crée en 1899 par quatre frères arméniens où l’on vient goûter le véritable « Singapore Sling », cocktail créé ici même.



On termine par une petite balade de nuit vers Clarke Quay, le long de la rivière bordée de petits restos et bar et au milieu des buildings illuminés.




Le lendemain c’est Happy Doudou’s Day ! Pour fêter l’anniversaire de Matthieu, Carole va au supermarché faire quelques courses afin de lui concocter un pique-nique d’anniversaire… très mauvaise idée, à peine sortie, elle est trempée, ce sera donc pique nique à l’appart climatisé et farniente au bord de la piscine. C’est quand même très agréable de se remettre à cuisiner (mmmhhh… un bon saumon à l’huile d’olive et un Kinder Surprise en cadeau).


Le soir, le vrai cadeau ! On se rend à une des attractions de la ville, le « Night Safari », premier zoo nocturne au monde, où on se promène, à pied ou en petit train au milieu d’animaux nocturnes ou pas (ours, lions, rhino…) en semi liberté et dans une ambiance tropicale (le climat aide !). C’est vraiment original et très bien fait ! Bon par contre comme toujours il fait horriblement chaud…




Pour notre dernier jour on va pas mal marcher pour en voir un peu plus, car la ville nous semble pour l’instant assez superficielle et vraiment très occidentalisée. On descend vers le quartier du musée d’art de Singapour, les universités s’enchaînent, à côté les facs françaises font peine à voir, ici tout est moderne, nickel, propre, escalators pour aller en cours, etc… L’école d’art est très impressionnante avec son gigantesque mur végétal.



On bifurque ensuite vers Chinatown (ça nous manque déjà J), ça reste assez touristique mais c’est joli, on croise un kitchissime temple hindou (même en Inde ils n’osent pas faire ça…) puis une mosquée : la ville est en fait très multiculturelle (chinois, malais, indiens, bouddhistes, musulmans, chrétiens, hindouistes). 


On se retrouve sur Armenian street avec une petite visite de l’église arménienne de Singapour (1ère église de l’ïle) de style très colonial.


On se dirige ensuite vers le quartier d’affaires et financier de Raffles square, puis on arrive à Marina Bay, avec son circuit de F1 et le mégalo Marina Bay Sands, building composé de 3 énormes hôtels et casino surmontés d’une terrasse d’1 hectare à l’allure de bateau avec la plus longue piscine en altitude du monde…




On finit la journée crevé, marcher sous cette chaleur est assez dur mais la ville est malgré tout très agréable. C’est très vert partout, les quartiers sont variés et on peut vraiment s’y plaire, pour peu que l’on aime les villes modernes. Nous avons juste eu l’impression, du moins dans les quartiers où nous sommes allés (nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’aller vers Arab Street réputée pour son animation, ou Little India), que la culture occidentale était très fortement implantée un peu au détriment de la culture asiatique, ce qui nous avait moins choqué par exemple à Hong-Kong.

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