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vendredi 15 avril 2011

Xi'an, l'antique capitale impériale


Nous quittons le Sichuan et prenons l’avion pour Xi’an dans la région du Shaanxi. Cette ville de plus de 4 millions d’habitants, point d’arrivée de l’ancienne Route de la Soie, s’imposa comme la capitale de l’Empire du Milieu pendant plus de 1000 ans sous les Qin, Han, Sui et Tang, abandonnée de temps en temps au profit de Luoyang (notre prochaine étape) quand les barbares menaçaient.

Cette ville rectangulaire est entourée de remparts de l’époque Ming, nous en ferons le tour en vélo : pas grand-chose à voir à part des tours, mais c’est sympa de pédaler un peu ! Carole aura le temps de cramer, il refait très chaud ici. Nous nous baladerons dans la ville, dans les quartiers entourant les tours de la Cloche et du Tambour.



Nous irons aussi hors les remparts jusqu’au parc de la Grande pagode de l’Oie sauvage (monument bouddhique emblématique censé abriter les textes sacrés rapportés d’Inde par un moine chinois explorateur, ceci inspirera à Wu Cheng’en un grand classique littéraire chinois, «Le voyage en Occident», qui inspirera plus tard de nombreux concepts, comme Dragon Ball ou Gorillaz J…). 



Nous sommes bien sûr allés visiter le site archéologique antique ultra connu de l’Armée des soldats de terre cuite, découvert il y a plus de 35 ans par un fermier chinois alors qu’il creusait un puits (fermier illettré maintenant enfermé toute la journée à l’entrée du site pour recevoir le flot de touristes et signer « son » livre, un peu glauque, on se demande s’il ne regrette pas sa découverte parfois…), et qui est toujours en cours d’excavation. Cette armée de 6000 soldats devait permettre au mégalomane 1er Empereur de Chine, Qin Shi Huang, de continuer à régner dans le monde des morts. Le site principal est très impressionnant, protégé sous un immense hangar, où l’on peut se rendre compte de l’étendue de la fosse et de la quantité de statues rangées en ordre de bataille, chacune avec un visage différent, donnant vraiment l’impression de faire face à une véritable armée.




Nous conseillons à ceux qui souhaitent s’y rendre de ne pas faire les fainéants comme nous : nous avons pour une fois préféré par simplicité (c’est très difficile de communiquer dans la rue, même dans les gares, personne ne parle anglais) prendre un tour organisé pour aller visiter le site, mais celui-ci nous a fait perdre, sans prévenir avant, ½ journée en nous arrêtant dans des fabriques, shops et restos sur le chemin (départ à 9h30 pour une arrivée à 13h30 sur le site alors que c’est à 1h de route en bus…). Par contre ça nous a permis de rencontrer des gens très sympas, en particulier Kun, un Hollandais, et Julien un Narbonnais même s’il n’aime pas les Parisiens J. On a d’ailleurs passé une super soirée avec Kun pour son anniv dans un très bon resto chinois où nous avons eu la chance de nous faire aider par un autre client chinois hyper cool qui nous a expliqué notre menu (qui était évidement en chinois…). Globalement même si les Chinois ne parlent pas anglais (ou n’osent pas…en général ils s’enfuient en rigolant), ils ont souvent très envie de nous aider, appellent des gens au téléphone dans la rue quand on cherche notre chemin, etc, vraiment on a tout le temps de très bonnes surprises c’est très agréable et ça fait passer la barrière de la langue. Personnellement nous avons trouvé que la ville était assez grise et beaucoup moins agréable que Chengdu, c’est plus sympa le soir quand tout est illuminé. Le quartier musulman est très animé avec son grand marché de bouffe et d’épices, un vrai spectacle !


Cours de cuisine de dumplings


Quartier musulman
La tour du tambour

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